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Structure narrative : laquelle utiliser ?

Quelle structure narrative faut-il utiliser pour son roman ? Pendant ce webinaire en live, on a passé en revue les structures narratives qui cartonnent ! On a regardé : 
 
  • ce qu’est une structure narrative
  • pourquoi utiliser une structure narrative ?
  • on a observé en détails 7 structures narratives très utilisées à l’heure actuelle et qui accrochent le lecteur comme jamais !
Tu peux visionner le replay en cliquant sur le bouton ci-dessous.

En résumé, qu’est-ce qu’on a vu ? 

Il existe sept trames différentes (et plus encore) que tu peux utiliser pour créer la trame de ton livre et organiser les péripéties. Ce sont des structures narratives utilisées à la fois dans le cinéma, les séries télévisées et aussi dans les romans. Or, ce sont d’excellentes bases pour ta trame et ça t’aidera à déterminer quels événements doivent intervenir à quel moment. Car changer de type de trames en fonction de tes romans est un bon moyen de te renouveler. Et de ne pas te lasser de ton côté, ou de lasser ton lecteur. 

La trame de base qu’on t’apprend à l’école, toujours valable aujourd’hui :

  • Situation initiale
  • Élément perturbateur
  • Péripéties (qui créent de la tension)
  • Résolution (ou Climax, à ne pas confondre avec la fin, c’est là que ton personnage a l’air d’avoir tout perdu et que tout paraît sans espoir)
  • Situation finale (ton personnage réussit, ou échoue)
Il n’est pas nécessaire de coller pile poil à une trame spécifique, certaines ont été créés pour des pièces de théâtre et nécessitent des modifications pour s’adapter à un livre par exemple. Et tu verras que la plupart d’entre elles se rejoignent, par exemple le voyage du héros, le cercle narratif et la structure en trois actes sont finalement… la même chose, mais certaines sont plus simplifiées que d’autres. C’est important de connaître ce qui existe pour mieux comprendre comment construire sa trame mais tu verras que parfois, on pourrait caser une même œuvre dans plusieurs types de structures.
 
Regardons les différents types de trames qui existent et qui ont déjà fait leurs preuves.

La pyramide de Freytag, une structure narrative issue de la tragédie grecque

Illustration du rythme dans la pyramide de Freytag

La pyramide de Freytag est faite pour la tragédie, la structure a été établie par un auteur du même nom, romancier et auteur de pièces de théâtre au 19e siècle. Il s’agit d’une structure narrative en cinq points, qui est basée sur la structure des grandes tragédies grecques. Ce n’est pas la structure la plus utilisée dans les histoires modernes qu’on lit actuellement. La tragédie n’est plus un genre à la mode. Mais on la retrouve encore. C’est important de comprendre son fonctionnement pour la mettre en parallèle avec les autres structures, et mieux appréhender leurs différences.

La structure

  1. Introduction : La situation initiale du héros, un incident a lieu.
  2. Action croissante : Le héros avance vers son but de manière active. Contrairement à la structure en 7 points, où il est passif à ce stade par exemple. Les enjeux augmentent.
  3. Climax : Il s’agit du point de non-retour. Le héros ne pourra plus revenir à sa situation initiale ou son état initial.
  4. Action décroissante : Juste après le climax, la tension continue de se construire et l’histoire semble avancer inexorablement vers…
  5. Catastrophe : Le héros est à son point le plus bas et ses plus grandes peurs sont devenues réalité.

Exemples d’œuvres qui utilisent cette structure :  Roméo et Juliette de William Shakespeare est un exemple très parlant, il y a aussi Macbeth de William Shakespeare, et bien sûr les grandes tragédies grecques.

Le voyage du héros, la structure narrative la plus utilisée par les studios hollywoodiens

Illustration de la structure narrative du voyage du héros

Le voyage du héros est une structure de Christopher Vogler, inspirée par le concept de monomythe de Joseph Campbell. Car il s’agit d’une structure qui revenait régulièrement dans la mythologie. D’ailleurs, c’est peut-être la structure narrative la plus connue aujourd’hui. Beaucoup attribue sa popularité à George Lucas et à la saga Star Wars, très influencée par Le héros aux mille et un visages, de Campbell

La version ci-dessus est celle de Christopher Vogler, qui est un écrivain américain, analyste pour… Disney et tout un tas de studio à Hollywood. Il a popularisé la structure du voyage du héros, grandement inspirée de Campbell, en la simplifiant. Aujourd’hui, cette structure est LA référence des studios américains. Les noms sont volontairement liés à la fiction.

Mais pour en savoir plus sur cette structure, tu peux lire Le guide du scénariste, de Christopher Vogler.

La structure narrative

  1. Le monde ordinaire : la situation initiale du héros et son quotidien
  2. Appel de l’aventure : qu’on connaît aussi sous le nom d’élément déclencheur
  3. Refus de l’appel : le héros ne veut pas partir à l’aventure, il refuse le défi ou la quête qui lui est proposée
  4. Rencontre du mentor : le héros rencontre quelqu’un qui le prépare pour ce qui l’attend. Un mentor, une figure de sagesse, un maître, un sorcier, un ermite, quelqu’un de sage et d’expérimenté…
  5. Passage du premier seuil : le héros sort de sa zone de confort et entre dans ce “nouveau monde”
  6. Epreuves, alliés et ennemis : il rencontre de nouveaux défis et découvrira de nouveaux compagnons
  7. Approche du cœur de la caverne : le héros se rapproche de son objectif (imagine Luke Skywalker qui arrive sur l’étoile de la mort)
  8. L’épreuve suprême : le héros doit accomplir l’épreuve la plus difficile de sa vie (peut-être surmonter sa plus grande peur)
  9. Récompense : le héros obtient quelque chose d’important et la victoire semble proche
  10. Le chemin du retour : le héros réalise qu’avoir accompli son objectif n’est pas l’épreuve finale. Peut-être qu’obtenir sa récompense a aggravé la situation.
  11. Résurrection : épreuve finale qui met en exergue tout ce que le héros a appris pendant son aventure
  12. Retour avec l’élixir : le héros a réussi, il retourne à son ancienne vie. Iron Man par exemple tient une conférence de presse.

Exemples d’œuvres qui utilisent cette structure : Star Wars, Le Roi Lion, Premier Contact (film), Rocky, Harry Potter à l’école des sorciers (mais on pourrait considérer l’ensemble de la série Harry Potter comme appartement au cercle narratif de Dan Harmon aussi, ce n’est pas pour rien que le cercle narratif de Dan Harmon et le voyage du héros sont deux structures aussi proches).

Le cercle narratif de Dan Harmon

Cette structure est une autre variation du monomythe de Campbell. C’est une approche développée par le créateur de Rick et Morty, Dan Harmon. Donc c’est encore une fois très inspiré du voyage du héros (ce n’est pas pour rien que Christopher Vogler est la référence dans le milieu). 

Cette fois, la structure est en cercle et se base sur les désirs et besoins du héros. De plus, cette structure est utilisée pour des séries où le héros n’a pas besoin de passer par une transformation qui va changer sa vie. Forcément, Dan Harmon écrit des épisodes de 30 minutes avec Rick et Morty. Donc il ne peut pas les faire passer par des transformations hallucinantes à chaque épisode, sinon la série ne pourrait pas durer autant de saisons. Mais les personnages peuvent apprendre des petites vérités sur eux et le monde autour d’eux à chaque épisode.

La structure narrative

  1. Il est dans une zone de confort – c’est la situation initiale, le status quo
  2. Mais il veut quelque chose – peut-être que c’est quelque chose qu’il veut depuis longtemps et un incident fait que ça réveille ce besoin/désir, c’est l’élément déclencheur
  3. Et il se retrouve dans une situation inconnue – il doit faire quelque chose de nouveau s’il veut obtenir ce qu’il désire
  4. Mais il s’y adapte – il rencontre des épreuves/défis, il rencontre des difficultés puis commence à se débrouiller
  5. Obtient ce qu’il voulait – souvent il s’agit d’une fausse victoire
  6. En en payant le prix – parce qu’il réalise que ce qu’il veut n’était pas ce dont il avait besoin
  7. Il revient à une situation familière – mais il a découvert quelque chose de nouveau, une nouvelle vérité sur lui
  8. Mais il a changé – pour le meilleur ou pour le pire

Exemples d’œuvres qui utilisent cette structure : Rick et Morty, Taken (film), Minus et Cortex, Les Grandes Espérances de Charles Dickens, James Bond, Robocop, Die Hard, mais on pourrait aussi caser Harry Potter, 24h chrono, etc. Certaines oeuvres peuvent entrer dans plusieurs schémas de structure, soit parce qu’ils sont simplifiés, soit parce que un tome, ou un film, correspond à une structure spécifique, mais sa répétition le place par exemple dans le cadre du cercle narratif de Dan Harmon. Prenons 24h chrono : il s’agit d’une structure en trois actes, mais le fait qu’il y ait plusieurs saisons le place aussi dans le cercle narratif de Dan Harmon.

La structure narrative en 7 points

Illustration de la structure narrative en 7 points

C’est une adaptation du voyage du héros, elle a été développée par Dan Wells. Le plus simple pour la construire est de démarrer par la résolution et de remonter progressivement jusqu’à l’accroche.

La structure

  1. Accroche : la situation initiale du héros, c’est-à-dire l’état dans lequel ils sont au début de l’histoire (qui doit évoluer et ne pas être le même à la fin de l’histoire)
  2. Incident déclencheur : une personne, une idée, un incident, un objet, c’est cet élément qui va déclencher l’aventure et mettre toute l’histoire en mouvement
  3. Début du conflit (Péripétie 1) : le héros subit ce qui lui arrive
  4. Point médian : il décide de reprendre le contrôle de la situation. Et il passe d’une posture plutôt passive où il subit, à une posture active, où il veut résoudre le problème.
  5. Tout semble perdu (Péripétie 2) : son premier plan actif échoue et les choses sont encore pires qu’au moment du début du conflit (mort d’un personnage, plan foutu, un traître est révélé…)
  6. Le héros découvre quelque chose : il réalise qu’il a la solution pour tout résoudre et qu’il l’avait potentiellement depuis le début
  7. Résolution : l’histoire principale est résolue (victoire, ou défaite) et il se trouve dans un état différent par rapport au début de l’histoire

Exemples d’œuvres qui utilisent cette structure : Hunger Games pourrait aussi tomber dans cette catégorie, Casablanca, Star Wars (épisode 4) pourrait aussi fonctionner avec cette structure

La structure narrative en trois actes

Illustration de la structure en trois actes

L’idée est que toute histoire a un début, un milieu et une fin. On distingue donc trois actes dans cette structure. La situation initiale, la confrontation et la résolution, sous trois actes différents. C’est une autre forme du voyage du héros mais avec des noms moins sexy.

La structure narrative

  1. On commence avec l’acte 1 : la situation initiale avec l’exposition (la situation initiale habituelle, avec le quotidien du héros), l’élément déclencheur (qui lance l’histoire) et le premier pivot (le héros accepte le défi)
  2. Et on enchaîne avec l’acte 2 : la confrontation avec l’action croissante (le héros devient familier avec le nouveau monde et a ses premières rencontres avec des alliés et des ennemis), le milieu (le climax de Freytag, c’est le point de non-retour), le deuxième pivot (le héros a une épreuve, il échoue et sa capacité à réussir est maintenant remise en question)
  3. Enfin, on termine avec l’acte 3 : la résolution avec le pré-climax (tout est noir, le héros doit prendre sur lui et choisir entre action décisive ou échec), le climax (face à face avec l’ennemi pour la dernière fois, le héros s’en sortira-t-il ?) et dénouement (on répond à toutes les questions, la situation finale est établie)

Attention, on parle d’ennemi, mais un ennemi n’est pas forcément un monstre légendaire. C’est potentiellement un rival en amour, un concurrent en business, ou un conflit interne ou environnemental qui était un élément avec lequel le héros avait du mal tout au long de l’histoire.

Exemples d’œuvres qui utilisent cette structure : Le Magicien d’Oz (de 1939), tous les exemples du voyage du héros, puisque cette trame en trois actes, n’est jamais qu’une version plus simple du voyage du héros, donc Star Wars, Harry Potter, 24h chrono.

Save the Cat Beat Sheet

Impossible de traduire ce nom de structure, elle a été créée par Blake Snyder, scénariste américain à Hollywood. C’est une autre variation de la structure en trois actes. Tu peux retrouver l’ouvrage (en anglais) écrit par Blake Snyder sur cette structure ici. La particularité de cette structure est qu’elle est très claire quand au moment où chaque partie doit prendre place. Ici, Snyder se base sur un scénario de 110 pages et indique très clairement à quel moment chaque étape doit avoir lieu. Les nombres entre guillemets font référence à ces emplacements.

Encanto reprend cette structure, Hawkeye aussi, Don’t Look Up, Point Break

La structure narrative

  1. Image d’ouverture [1] – c’est la première image qu’on voit à l’écran, si on écrit un livre il s’agit du premier paragraphe qui aspire le lecteur dans notre histoire et donne le ton
  2. Mise en place [1-10] – on établit la situation initiale du héros, le status quo. Que veut-il ? Qu’est-ce qui lui manque ?
  3. Thème déclaré [5] – pendant la mise en place, il faut donner un indice du thème profond de l’histoire, la vérité que le héros découvrira d’ici la fin
  4. Catalyseur [12] – le fameux élément déclencheur qu’on retrouve partout
  5. Délibération [12-25] – le héros refuse l’appel à l’aventure. Il essaie d’éviter le conflit avant qu’il soit forcé d’entrer en action
  6. Entrée dans l’acte 2 [25] – le héros prendre une décision et son aventure débute
  7. Histoire B [30] – une intrigue secondaire est lancée, elle est souvent de nature romantique et elle doit être utilisée pour souligner le thème général
  8. Promesse du prémice [30-55] – c’est un passage très divertissant où on donne exactement ce que le lecteur est venu acheter, si tu as promis une enquête, c’est là que le détective entre en action, si tu es dans une romance c’est là que les gens ont leurs rendez-vous de speed dating par exemple
  9. Point médian [55] – quelque chose arrive qui fait que les enjeux sont tout à coup plus élevés et que l’objectif du héros devient plus difficile à atteindre, ou alors il doit se concentrer sur un nouvel objectif plus important

Exemples d’œuvres qui utilisent cette structure : The Hate U Give, BraveHeart, Peter Pan, Spider-Man (le comic book), American Beauty, Le Diable s’habille en Prada, Forrest Gump

Le point médian intervient pile poil à la moitié du scénario

10. Le méchant se rapproche [55-75] – La tension s’accroisse, les obstacles que le héros doit surmonter sont de plus en plus importants, son plan échoue mais il se remet sur pied

11. Tout est perdu [75] – le héros est au plus bas, il perd tout ce qu’il a gagné jusqu’à là et tout semble perdu. On a vu des choses similaires précédemment, peut-être qu’il a perdu une bataille importante, un mentor est mort, il a eu une dispute avec sa copine, ils se sont séparés…

12. La sombre nuit de l’âme [75-85] – Il a tout perdu, il erre, désemparé, avant de découvrir une nouvelle information qui lui donne exactement ce dont il avait besoin pour tenter une nouvelle fois sa chance.  Cette information est souvent délivrée via l’intrigue secondaire, la fameuse histoire B.

13. Entrée dans l’acte 3 [85] – Avec cette nouvelle information, le héros décide d’essayer encore une fois 

14. Final [85-110] – le héros confronte l’ennemi, ou la source du conflit. La vérité qui lui a échappé jusque-là lui apparaît (établie l’étape 3 et renforcée par l’histoire B) est maintenant claire à ses yeux et lui permet de résoudre son problème

15. Image finale [110] – l’image finale qui montre comment le personnage a évolué, c’est un reflet, d’une certaine manière, de l’image d’ouverture

La courbe de Fichtean

La courbe de Fichtean est tirée du livre The Art of Fiction de John Gardner (non traduit il me semble). Cette structure narrative fait passer le héros à travers plusieurs obstacles, pour qu’il accomplisse son objectif le plus important. Elle ressemble à la pyramide de Freytag dans son rythme (trois actes), est souvent riche en tensions et en mini-crises pour garder le lecteur excité à l’idée d’arriver au climax. 

On commence directement avec l’incident déclencheur et on enchaîne les crises tout du long. Ces nombreuses crises permettent de mieux comprendre le héros et la situation, ce qui fait qu’on peut se passer de situation initiale. Des informations sur le héros, son environnement et ses valeurs, sont distillées au fur et à mesure des crises, plutôt qu’annoncées dès le début de l’histoire.

La structure

  1. Action croissante qui démarre avec l’élément déclencheur dès la première page (pas de situation initiale). Elle nous met tout de suite dans l’action ou l’intrigue, suivie d’une première crise, d’une seconde crise, d’une troisième et quatrième crises. Ces dernières viennent à chaque fois rajouter de la tension et construire l’événement du climax.
  2. Climax qu’on a vu et revu, donc il s’agit toujours du moment culminant de l’histoire.
  3. Action décroissante avec la résolution de certains ou de tous les éléments. On voit la situation finale des personnages et leur nouvelle norme après ce climax, les changements opérés en eux.

Exemples d’œuvres qui utilisent cette structure : World War Z, Mission Impossible – Fallout (les Mission Impossible précédents suivent plutôt la structure en trois actes, mais les derniers se rapprochent plus de la courbe de Fichtean), Hunger Games à la fois les tomes séparés et l’ensemble des tomes.

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Jupiter Phaeton

Jupiter Phaeton

Avec plus de 400 000 exemplaires vendus de mes livres et plus de 1 000 000 € de redevances KDP générées en moins de cinq ans, mon rêve de vivre de ma plume est devenu une réalité dès mon premier mois de publication.
J’ai envie d’aider les autres à réaliser leurs objectifs et c’est pour ça que j’accompagne des auteurs au quotidien. Je leur partage l’ensemble de mes acquis et de mon expérience pour qu’ils puissent eux aussi vivre de leur plume.

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