Tu as déjà publié un roman, ou tu t’apprêtes à le faire, et tu as pas mal de questions qui trottent dans ta tête. On a bien des peurs quand on est auteur : le syndrome de l’imposteur pointe le bout de son nez tous les quatre matins, on ne se sent pas légitime, on se dit “pourquoi les gens liraient ce que j’écris, hein ?”, puis on se dit carrément que tout est à jeter, et même quand on a une avalanche de compliments ou 99 commentaires positifs, il suffit d’une critique, une seule, et on est bons à ramasser à la petite cuillère pendant trois jours. C’est fou comme notre cerveau s’accroche à ce 1% négatif et balaie tous les commentaires positifs comme s’ils n’existaient pas, hein ?
Et il n’y a pas que ça : il y a l’entourage qui peut ne pas te soutenir, les gens qui te répètent qu’écrivain ce n’est pas un métier, il y a la peur du jugement des autres, ou encore celle de ne plus avoir d’idées au bout d’un moment.