https://vimeo.com/761155359
En résumé, qu’est-ce qu’on a vu ?
Beaucoup d’informations !
Le gabarit de ta couverture : 1600×2560 pixels, c’est le format le plus haut, qui a la meilleure définition, et est utilisé majoritairement par toutes les plateformes. Pour le format papier, on en reparle bien sûr dans le prochain module, mais l’idée est de se renseigner d’abord sur les plateformes sur lesquelles tu vas te publier.
Les crédits : est-ce toi qui a fait la couverture, ou un graphiste ? Il faudra de toute façon créditer qui a fait quoi, et d’où viennent les images de ta couverture si ce n’est pas ton graphiste qui a fait la couverture.
Les banques d’images libres de droit : que tu peux utiliser pour créer ta couverture :
Et n’oublie pas de les créditer ensuite. Attention, prends bien dans une banque d’images libres de droit, et non pas n’importe où sur internet. N’importe qui peut trouver ces images et les utiliser, même les payantes. Si quelqu’un d’autre les utilise, c’est tout à fait normal ! Elles peuvent être utilisées par d’autres auteurs, ce n’est pas du plagiat si tu utilises l’image brute sans modification, et même avec des petites modifications.
La colorimétrie : en numérique on va travailler en RVB, tandis qu’en impression va travailler en CMJN. La différence entre l’ebook et le papier c’est que l’un est affiché à l’écran, donc il doit être dans les couleurs paramétrés pour les écrans (72 DPI pour la qualité et RVB pour les couleurs), tandis que pour l’impression on est sur du 300 DPI et du CMJN. C’est d’ailleurs pour ça que parfois, quand on travaille d’abord une couverture numérique avant le format papier, on se retrouve parfois « déçu » par la conversion des couleurs en CMJN. C’est aussi un souci qu’on retrouve à l’impression si le fichier a été travaillé en RVB, la machine va convertir en CMJN et le résultat n’est jamais celui qu’on voit vraiment à l’écran. Et idem : même si ton fichier est travaillé en CMJN, ne t’attends pas à avoir le même résultat que ce que tu as à l’écran à l’impression. Car ton écran affiche les couleurs en… RVB. Attention aussi à ne pas comparer ton test d’impression à la maison et l’exemplaire auteur. Les imprimantes de maison peuvent être en RVB, alors que les machines d’impression d’Amazon par exemple sont en CMJN. Et le calibrage de l’imprimante va aussi jouer sur la couleur de l’impression.
Maintenant tu sais d’où viennent les problèmes qu’on rencontre sur la colorimétrie à l’impression ! Et c’est d’ailleurs pour ça que les maisons d’édition qui impriment beaucoup d’exemplaires d’un titre, envoie quelqu’un au « calage ». Le calage c’est ce moment chez l’imprimeur offset (tu n’imprimeras probablement pas en offset de ton côté, c’est une technique d’impression qu’on utilise quand on imprime beaucoup d’exemplaires, par exemple 1 000 exemplaires, il y a de fortes chances que tu sois en impression à la demande de ton côté, technique qui utilise les imprimantes numériques, maiiiis c’est sympa de savoir d’où vient toute cette histoire), où on tire les premières planches de couverture du titre, et on cale les couleurs, pour ajuster les différents tons. Généralement le responsable du pôle maquette se déplace sur ces calages pour s’assurer que la couverture a bien les couleurs qu’il souhaite, puisqu’il ne peut pas vraiment comparer avec son écran… Ce qui illustre bien à quel point ça peut être différent, au point que les maisons d’édition font déplacer quelqu’un pour ces calages.
Mais dans l’impression à la demande, il n’y a pas de calage, donc on n’en est pas là (ouf, imagine s’il fallait aller chez l’imprimeur à chaque fois que tu sors un titre…).