7 façons d’obtenir une chronique littéraire géniale en autoédition
Comment contacter des Bookstagrammeuses ou des lectrices de BookTok ? On passe en revue 7 façons d’obtenir une chronique littéraire géniale dans cet article.
Tu as publié un livre en autoédition et tu cherches à obtenir des chroniques littéraires. Une chronique littéraire est précieuse pour mieux vendre son livre et tout simplement, obtenir plus de la visibilité.
Pourquoi vouloir obtenir une chronique littéraire ?
Avant de se lancer dans le vif du sujet, à quoi est-ce que ça sert d’obtenir une chronique littéraire sur les blogs et les réseaux sociaux ?
C’est très important pour être découvert par des lecteurs qui ne te connaissent pas encore. Plutôt que de t’appuyer sur ton propre réseau, où les gens te connaissent déjà, tu vas étendre ton influence au réseau du chroniqueur qui donne son avis sur ton livre. C’est un excellent moyen d’obtenir plus de visibilité et donc, de vendre son livre. Vois-le comme un bouche-à-oreille virtuel. Tu vas envoyer ton livre, en version numérique ou physique, à une chroniqueuse. Elle va le lire et rédiger une chronique littéraire dessus, qu’elle partagera ensuite à sa communauté.
Allez, on regarde comment faire.
Utilise Simplement Pro pour obtenir une chronique littéraire
Simplement Pro est une plateforme pour les services presse. Leur but ? Que les auteurs ou éditeurs obtiennent des chroniques littéraires pour mieux vendre leurs livres, et que les chroniqueurs obtiennent des livres à chroniquer. C’est gratuit, il suffit de créer un compte, ça prend une minute.
Ensuite tu pourras cliquer sur « proposer un service presse » dans le menu à gauche. Dans la version gratuite de Simplement Pro, tu peux proposer jusqu’à deux services presse par mois. Si tu souhaites pouvoir en proposer plus, il faut basculer sur la version Premium de Simplement Pro.
Tu peux choisir d’envoyer un service presse numérique, ou physique. Les chroniqueurs ont un délai pour rendre leur chronique, ce qui te permet d’éviter les écueils de service presse envoyés, qui restent dans la pile à lire du chroniqueur indéfiniment.
Simplement Pro est un super outil quand on démarre, mais il ne te permettra pas de toucher les gros comptes de chroniqueuses. Elles reçoivent déjà beaucoup de propositions de services presse, et n’ont pas besoin de passer par Simplement Pro pour en obtenir.
Contacte les Bookstagrammeuses en direct
C’est une solution simple, mais efficace. Contacter les Bookstagrammeuses ou les chroniqueuses BookTok (de Tiktok), ou celles de BookTube (Youtube), ou encore de Facebook, en direct, est une option idéale. Néanmoins, attention à ne pas envoyer un message bateau.
D’abord, repère des chroniqueuses qui peuvent être intéressées par tes ouvrages. Le mieux est :
- qu’elles aient déjà chroniqué des livres dans ton genre littéraire
- qu’elles aient déjà chroniqué des livres en autoédition
Regarde ensuite la taille de leur compte Bookstagram (ou autre plateforme). Je sais que c’est agaçant de se dire que le nombre de followers est important, ou le taux d’engagement, mais c’est le cas.
Je ne te dis pas qu’une chroniqueuse qui a un compte plus important que le tien refusera systématiquement de te chroniquer, ce n’est pas le cas. Je dis juste que c’est un échange gagnant-gagnant. Les chroniqueuses qui ont des comptes importants, par exemple plus de 10 000 abonnés, peuvent avoir envie de faire découvrir des titres autoédités à leur audience. Mais n’oublie pas qu’elles cherchent à produire du contenu qui plaît à leur audience, et sur lequel ses followers peuvent rebondir. Elles entretiennent une communauté, elles aussi !
Démarche des comptes de tailles équivalentes au tien, ou jusqu’à deux fois plus important, tu auras plus de chances de réussite. Encore une fois : ça ne veut pas dire que les chroniqueuses font de la discrimination, hein ! Tente ta chance si tu as envie avec des comptes plus gros. Mais dans tous les cas, n’oublie pas l’essentiel :
- intéresse-toi à la chroniqueuse, suis-la, vérifie ce qu’elle fait, commente ses publications. Ne débarque pas dans ses messages privés sans jamais avoir eu d’interactions avec elle au préalable.
- personnalise le message que tu vas lui envoyer. Rien de pire qu’un message où on comprend tout de suite qu’il a été copié/collé à des dizaines de personnes. Pour en recevoir des tas de ce type au quotidien, je peux te dire que l’interlocuteur ne me fait pas une très bonne première impression quand je reçois ça.
- sois polie, courtoise et bienveillante, c’est la base, mais c’est essentiel
Et si jamais tu essuies des refus, ne le prends pas mal, remercie la personne pour son temps et comprends sa position. Je trouve ça très bien les chroniqueuses qui refusent d’effectuer certaines chroniques littéraires. Elles ont des tas de raisons de refuser :
- leur pile de livres à lire déborde déjà. Dans ce cas, tu n’as pas envie d’envoyer ton livre, de te retrouver tout en bas de la pile et de ne jamais recevoir une chronique littéraire en échange de ton envoi
- elles ne sont pas intéressées par ton genre littéraire (c’est pour ça qu’il faut bien cibler)
- à la lecture du résumé de ton livre, elles ont tout de suite senti que ça n’allait pas leur plaire. As-tu vraiment envie d’envoyer ton livre à quelqu’un qui n’a déjà pas aimé le résumé ?
- elles ne lisent pas d’autoédités, c’est leur droit, ne t’offusque pas de ça. Si elles ont une grande communauté, elles préfèrent peut-être proposer des titres qu’on voit sur les rayons en librairie, parce que ça leur apporte plus de visibilité. Ce n’est pas forcément de la discrimination envers les autoédités.
Cette liste est non-exhaustive bien sûr. N’oublie pas : la bienveillance est de mise.
Fais un appel sur Bookstagram
Tu as déjà des comptes sur les réseaux sociaux, ne serait-ce que pour parler de tes livres et permettre à tes fans de te suivre ? Oui ? Parfait. Lance un appel à travers un post, une story ou une vidéo. Indique que tu proposes un ouvrage en service presse.
Explique le nombre de services presse qu’il y aura à disposition. Le fait que ce soit un nombre limité encourage toujours plus les personnes à agir. Indique les modalités s’il y en a, puis propose à ta communauté de t’aider et de partager le message autour d’eux ! Qu’il tague une chroniqueuse en commentaires par exemple, ou qu’il partage ta story.
Peut-être qu’il y a déjà des chroniqueuses qui te suivent et voudraient obtenir un service presse de ta part, mais qui n’osent pas demander. Tu te disais que tu étais timide et que tu avais peur de les contacter en direct ? Pense bien qu’elles aussi sont timides et ont peur !
Demande à d’autres auteurs en autoédition
D’autres auteurs en autoédition sont déjà passés par là avant toi. S’ils écrivent dans le même genre littéraire que toi, tu peux tout à fait les contacter, toujours dans la bienveillance et la courtoisie, pour voir s’ils veulent bien t’aider à obtenir une chronique littéraire. Ils peuvent se rapprocher des chroniqueuses avec lesquelles ils travaillent déjà et te présenter.
C’est toujours plus simple quand un tiers te présente. En plus, ça engendre un transfert de confiance qui fait que la chroniqueuse serait beaucoup plus ouverte à l’idée que si tu la contactes directement.
Rapproche-toi d’auteurs que tu connais et qui écrivent dans le même genre littéraire que toi, et demande-leur s’ils veulent bien t’aider.
Crée une box qui donne envie aux chroniqueuses
Je n’ai jamais « simplement » envoyé un livre, même à mes débuts. J’ai décidé au premier jour que les chroniqueuses étaient importantes et que j’avais envie de leur faire plaisir. J’ai donc joint des bonbons et un petit mot lors de mes premiers envois. Puis au fur et à mesure, les boxes chroniqueuses ont grandi, jusqu’à ce qu’on crée des figurines Pop personnalisées à l’effigie d’une de mes héroïnes. On essaie toujours d’innover et de proposer des coffrets qui donnent envie aux chroniqueuses. Pourquoi ?
- parce que ça nous fait plaisir
- ça permet de se démarquer des autres titres
- la chroniqueuse a d’autant plus envie de mettre en avant le colis qu’elle reçoit
- ça nous fait souvent remonter en haut de la pile à lire de la chroniqueuse, parce que les attentions l’ont touchées
Et en quoi est-ce que ça va te permettre de trouver des chroniqueuses pour ton livre en autoédition ? Mets en avant le coffret que tu proposes sur les réseaux. Si tu as déjà une chroniqueuse qui l’a reçu, elle va partager des stories sur l’ouverture du colis. Ses autres copines chroniqueuses qui la suivent, auront très envie de recevoir un colis aussi choupi et se rapprocheront de toi.
Qui n’a pas envie de recevoir un colis plein d’attentions mignonnes ?
Demande aux chroniqueuses avec lesquelles tu travailles déjà
Peut-être que des chroniqueuses te suivent déjà : demande-leur tout simplement si elles ont envie de recevoir ton livre. Et si tu as déjà travaillé avec des chroniqueuses, demande-leur si elles en connaissent d’autres qui seraient tentées par ton ouvrage. Encore une fois, le mot-clef : le bouche-à-oreille ! Fais marcher ton réseau, c’est un excellent moyen d’obtenir des chroniques littéraires.
Fais appel à un spécialiste
Il existe des community managers spécialisés dans l’autoédition, des associations de chroniqueuses (comme le @wonderchro), des coachs littéraires… Toutes ces personnes possèdent déjà un réseau dans le milieu. Tu peux les contacter et leur demander un devis pour t’attacher leurs services pour une mission ponctuelle comme « décrocher dix chroniques littéraires pour mon livre autoédité ». Tout le monde s’imagine des prix exorbitants, mais c’est parfois beaucoup plus accessibles qu’on l’imagine.
Les règles de la chronique littéraire…
N’oublie pas que le côté génial de la chronique dépend bien sûr de la manière dont l’avis est rédigé par la chroniqueuse, mais aussi de la qualité de ton ouvrage. Ne critique jamais une chroniqueuse qui n’a pas aimé ton livre. Tous les goûts et toutes les couleurs sont dans la nature. Ce n’est pas parce qu’elle a lu des tas d’autres livres dans le même style que le tien, qu’elle va accrocher à celui que tu lui envoies.
C’est le jeu : la chroniqueuse donne son avis, mais elle n’est pas tenue de donner un excellent avis, ou un coup de cœur. Elle entretient sa propre communauté et c’est sa crédibilité qui est en jeu à chaque avis qu’elle donne. Si tous les livres qu’elle lit sont systématiquement des coups de cœur, on est d’accord qu’il y a un problème, non ? À moins que l’orientation de son compte soit « je ne poste que mes coups de cœur littéraires », ce qui est possible. Mais si ce n’est pas le cas, est-ce que tu ferais confiance toi, en tant que lectrice, à une chroniqueuse qui n’a que des coups de cœur ? Je ne pense pas.
Maintenant, beaucoup de chroniqueuses proposent à l’auteur de lire le livre, et quand il ne lui plaît pas, elles retournent vers l’auteur pour le prévenir, ils en discutent et souvent les chroniqueuses ne publient pas un avis négatif. D’autres le publient. C’est leur droit, c’est leur choix, c’est leur compte. Tu n’as pas à leur dicter ce qu’elles doivent faire sur ce sujet. Tu prends le risque, en envoyant ton livre, qu’il soit associé à une mauvaise critique, c’est le jeu.
Mais bien sûr, dans la majorité des cas, si tu as bien ciblé la chroniqueuse, il sera très certainement associé d’une chronique géniale. Surtout que les Bookstagrammeuses mettent vraiment du cœur dans leur avis et leurs photos. Le travail qu’elles fournissent est extra.
Pour ma part, sans les Bookstagrammeuses, je ne pense pas que j’en serais là où je suis aujourd’hui. Donc un grand merci à elles, à leur travail et à la visibilité qu’elles donnent à l’autoédition. Même s’il est impossible de mesurer les retombées exactes d’un service presse, parce qu’on ne peut pas suivre qui commande un de nos livres grâce à une chronique de manière systématique, il est certain qu’elles contribuent grandement à notre visibilité. Je n’ai aucun doute que mon succès est en partie due à la communauté de chroniqueuses des différentes plateformes des réseaux sociaux.
Obtenir des chroniques littéraires est un excellent moyen de vendre son livre à mes yeux.