Faut-il un maquettiste pour publier son livre ?
- 27 mai 2022
- métiers autoédition
Publier son livre : ai-je besoin d'un maquettiste ?
Pour publier son livre, en digital comme en version papier, il te faut créer une maquette. C’est justement le job du maquettiste, en as-tu besoin ?
Mettre en page son livre quand on est autoédité est parfois une galère sans nom et pourtant c’est une étape indispensable pour publier son livre. En fonction de la plateforme, du format, du logiciel qu’on utilise, on se retrouve vite à se faire des nœuds au cerveau. Sauf que la mise en page, c’est justement le point d’expertise des maquettistes. Les tarifs sont beaucoup plus accessibles qu’on l’imagine et c’est souvent beaucoup plus pratique de déléguer cette étape. Qu’est-ce qu’un maquettiste et en as-tu besoin ?
Qu'est-ce qu'un maquettiste ?
La définition de l’Onisep est au top, alors on va la réutiliser. « Ce professionnel de la mise en page sait attirer votre œil : choix des couleurs, place des images, textes et encadrés, police, corps et grosseur des titres et des textes, répartition des blancs : son objectif est de rendre les pages harmonieuses.»
Un maquettiste s’occupe donc de la mise en page d’un livre, qu’il s’agisse de publier son livre en ebook ou au format papier.
Ce que fait le maquettiste
Dans les grandes lignes, il va :
- Mettre en page ton format numérique
- Mettre en page ton format papier
- Préparer ta couverture aux normes d’impression de la plateforme que tu utilises pour te publier
Un maquettiste travaille sur beaucoup d’aspects de ta mise en page, il s’occupe des :
- Marges
- Espaces intersécaux
- Découpages de paragraphe en fin de page
- Découpage des mots en fin de ligne
- Affichage des chapitres (sur la page de droite idéalement)
- Tables des matières (pour le numérique)
- Métadonnées (pour le numérique)
- …
Mais surtout, il va embellir ton manuscrit, en proposant par exemple une illustration pour le fond de page, l’en-tête de tes chapitres et d’une manière générale l’en-tête et le pied de page.
Le plus gros avantage ? Tu n’as pas à te battre toi-même avec les histoires de marges, de fond perdu ou de code-barres, le maquettiste s’en charge pour toi. Et ça, c’est quand même une sacrée épine retirée du pied pour publier son livre.
Ce que le maquettiste ne fait pas
Un maquettiste ne corrige pas ton manuscrit sur le fond. Il ne s’occupe pas non plus des fautes d’orthographe. Il ne va pas lire ton manuscrit. Ses yeux vont le parcourir pour s’occuper de la mise en forme. Bien sûr, s’il repère une coquille, libre à lui de te proposer de la corriger, mais ce n’est pas son métier. Il peut te conseiller sur les crédits, parce qu’il a l’habitude d’en rédiger, mais ce n’est pas à lui de te rappeler de faire ton dépôt légal, par exemple.
Un maquettiste ne va pas non plus publier ton livre pour toi. Il ne va pas se connecter à KDP pour gérer ton compte. En revanche, si tu as un problème lors de la publication à cause de la mise en page, fais-lui bien sûr une capture d’écran pour qu’il puisse corriger ce qu’il a fait.
As-tu besoin d’un maquettiste ?
Il n’y a aucune obligation à prendre un maquettiste pour faire la mise en page de ton livre. Si tu te publies sur Kindle Direct Publishing, tu peux utiliser le logiciel Kindle Create, qui est gratuit, pour faire la mise en page numérique de ton livre. Il y a des tas de logiciels à ta disposition pour réaliser toi-même tes maquettes d’une manière générale.
Ma croyance est que si on est auteur, il faut se concentrer sur l’essentiel : écrire. De plus, tu as déjà bien assez à faire dans tes journées entre l’écriture, la publication et la promotion de tes ouvrages. J’ai donc tendance à penser qu’il faut déléguer tout ce qu’on peut.
Mais c’est aussi un coût. Quand on démarre, on n’a pas forcément de budget à allouer à quelque chose qu’on pourrait faire soi-même. Il faut compter en moyenne 150 euros pour une maquette ebook et papier de ton livre. C’est un tarif indicatif que je te donne. Chaque maquettiste pratique ses propres tarifs. Demande un devis avant de t’engager. Ce prix variera principalement en fonction de la longueur de ton manuscrit.
Mon expérience personnelle
Pour ma part, je ne vois que des avantages à déléguer cette partie. Mes maquettes sont embellies, je n’ai pas à m’en occuper, et truc tout bête : il y a une nouvelle paire d’yeux qui passe dessus avant publication. Comme les maquettistes traitent beaucoup de manuscrits dans l’année, ils sont souvent au courant des dernières normes des plateformes de publication. Récemment par exemple, Amazon a changé ses normes sur les marges intérieures.
J’ai plus de 50 titres publiés sur la plateforme. À chaque fois que je veux faire une mise à jour d’une coquille retrouvée dans un manuscrit, je suis bloquée par ces histoires de marges qu’il faut modifier. Heureusement, j’ai une maquettiste et je n’ai pas à m’en occuper et ça, c’est magique.
Maintenant, si tu es capable en toute autonomie de gérer ta mise en page, ta table des matières numériques, tes métadonnées, la taille de la tranche de ta couverture papier et d’embellir l’intérieur de ton livre, tu n’as pas besoin de maquettiste, à moins que, comme moi, tu souhaites gagner du temps et te concentrer sur l’essentiel.
Qui contacter ?
Quelqu’un que tu connais ou que quelqu’un connait dans ton réseau, pour t’assurer de leur sérieux.
Pour ma part, je peux te proposer Blandine Pouchoulin et Audrey Lancien, qui gèrent toutes mes maquettes (et comme j’ai quatre formats par livre et deux systèmes de distribution différents, ça en fait beaucoup).
- Blandine Pouchoulin : laure.ann.ecriture@gmail.com (oui l’email n’a pas de rapport avec le nom, c’est normal)
- Audrey Lancien : audrey.k.lancien@gmail.com
Pour aller plus loin
Tu as fini d’écrire ton livre ? Et tu te demandes comment le corriger, ou auprès de qui l’envoyer ? On passe en revue les différentes options à disposition pour corriger son livre !
Quand on débute, et même quand on est un auteur aguerri, c’est parfois difficile de savoir quelle couverture va marcher, ou non. Alors comment faire une couverture de livre ?
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Avec plus de 400 000 exemplaires vendus de mes livres et plus de 1 000 000 € de redevances KDP générées en moins de cinq ans, mon rêve de vivre de ma plume est devenu une réalité dès mon premier mois de publication.
J’ai envie d’aider les autres à réaliser leurs objectifs et c’est pour ça que j’accompagne des auteurs au quotidien. Je leur partage l’ensemble de mes acquis et de mon expérience pour qu’ils puissent eux aussi vivre de leur plume.
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