Comment bien choisir son titre de livre ?
Le classement Amazon, ce fameux top 100 en France. Est-il vraiment important ? A-t-il un impact sur les ventes ? Cette page du top 100 reçoit-elle du trafic de lecteurs ? Ou bien… est-elle utile seulement aux auteurs ?
Cet article est également disponible aussi en podcast audio
Qu’est-ce que le top 100 Amazon pour les livres ?
D’abord qu’est-ce que le top 100 ? Ce sont les 100 titres les plus lus et les plus empruntés dans la boutique Kindle. Je parle du classement numérique, à une heure donnée, car en France ce classement se met à jour toutes les heures.
Comment fonctionne ce classement ?
Ce que je dis est hypothétique, basée sur de l’observation et des expériences, car je ne travaille pas chez Amazon, et peu de gens chez Amazon doivent savoir comment fonctionne ce classement, l’algorithme étant secret.
Mais l’idée répandue est que le classement fonctionne un peu comme un système à points. Celui qui a le plus de points est numéro 1. Tu gagnes par exemple un point par vente et un point par emprunt. Tu gagnes aussi des points pour tes ventes antérieures et elles sont pondérées en fonction de leur ancienneté. Là il y en a qui disent que le classement prend en compte les ventes jusqu’à il y a sept jours, d’autres que c’est sur quinze jours, d’autres sur un mois.
J’ai observé clairement un rebond dans le classement à sept jours de ventes, comme si j’avais le maximum de points possibles. Donc a priori tes points sont calculés en fonction de tes ventes et emprunts du jour J, et ensuite des ventes et emprunts des jours précédentes, qui remontent jusqu’à… on ne sait pas exactement quand, mais qui sont pondérés en fonction de leur ancienneté. Donc par exemple les ventes de la veille ont peut-être un multiplicateur de 0.9, et celles de l’avant-veille de 0.8, etc. Voilà pour les explications sur le classement.
Ensuite je pense que c’est toujours important de relativiser et de se mettre en perspective par rapport aux autres marchés. Pas forcément de se comparer, je n’aime pas la comparaison, mais juste de savoir comment ça se passe autour et notamment sur les marchés US et UK, qui sont bien plus importants que le marché français.
Comment ça se passe dans les autres pays ?
Par exemple, au UK on parle du top 1000 et aux US on parle du top 2000. Rentrer dans le fameux top 2000 aux US c’est plutôt extra. Alors on pourrait se dire « waouh notre marché est tout petit comparé aux leurs si on parle du top 2000 alors qu’on ne parle que du top 100 sur le marché francophone ». Oui, notre marché est plus petit, mais nous avons une vraie situation qui profite aux auteurs indépendants francophone.
Tu vas me dire « mais de quoi tu me parles Jupi ? On est à peine reconnu en France ». Je parle des maisons d’édition traditionnelle et de l’histoire qu’Amazon a avec ces maisons d’édition. Dans les autres pays, dans ce top 1000 et ce top 2000, les auteurs indépendants sont en concurrence direct avec des livres de maisons d’édition, dont les prix ne sont pas le triple des leurs. Les maisons d’édition ont adapté leur prix d’ebooks pour qu’ils soient dans la norme du marché, et en plus, bon nombre d’entre elles ont intégré l’abonnement Kindle.
L’exception française
As-tu déjà regardé le classement des ventes Amazon ? T’es-tu déjà demandé pourquoi, dans ce fameux top 100, il y avait si peu de livres de maisons d’édition ? À l’exception de quelques nouveautés qui percent de temps en temps dans le classement, et des titres qui sont dans Prime Reading, qui génèrent énormément d’emprunts et squattent le top, il y a très peu de livres de maisons d’édition.
En moyenne, le top 100 ebook se compose de 75% de livres écrits par des auteurs indépendants, et de 25% de livres provenant de maisons d’édition. Et encore, il n’y a pas si longtemps il n’y avait que 15% de livres de maisons d’édition. Les maisons d’édition commencent seulement à se dire qu’il faudrait peut-être s’intégrer un peu mieux à la vente via Amazon. Certaines ont mis leurs livres dans l’abonnement Kindle, d’autres ont commencé à baisser les prix des ebooks.
Ce qui bénéficie aux auteurs indépendants
Parce que jusque-là, et encore aujourd’hui, les maisons d’édition dans leur vaste majorité, ont des prix très élevés pour leurs ebooks par rapport au reste du marché, on peut voir régulièrement du 12 euros 99 parfois même plus, pour des titres qui ne sont pas dans l’abonnement Kindle.
Si j’ai une liseuse et que j’ai l’abonnement Kindle, je ne vais pas aller dépenser 13 euros pour un titre. C’est plus que le coût de mon abonnement mensuel ! D’où le fait que les lecteurs se sont tournés vers les auteurs indépendants, souvent sans même le savoir. Ils ne font pas attention en empruntant sur liseuse ou sur smartphone si le titre provient d’une maison d’édition ou non.
Un peu d’histoire sur les maisons d’édition
Mais pourquoi les maisons d’édition ont-elles fait ça ? Tu n’es pas sans ignorer qu’il y a une grosse culture anti-Amazon en France, qui est plus forte dans ce pays que dans les autres pays. On a carrément des lois surnommées « loi anti-Amazon », et je me rappelle avoir discuté avec un distributeur une fois qui me disait qu’il considérait que travailler avec Amazon c’était un peu comme « danser avec le diable ».
Ils ont besoin d’eux, parce qu’il faut que les livres soient disponibles sur Amazon. Mais pour eux, Amazon est à la fois un concurrent et un partenaire. L’industrie du livre en France est contre Amazon d’une manière générale, et attention je ne parle pas des exceptions, je parle vraiment de la majorité des acteurs du livre en France.
Et je pense que c’est une des raisons qui font qu’ils ne jouent pas le jeu de la révolution numérique. Ils ne baissent pas les prix des ebooks, ils refusent de se mettre dans l’abonnement Kindle pour la majorité. L’autre raison, je pense, est purement financière : baisser le prix des ebooks, c’est gagner moins, et les maisons d’édition en France n’ont déjà pas des marges incroyables. Elles partagent leurs gains avec tous les acteurs de la chaîne du livre.
Sur chaque vente sur Amazon, la maison d’édition partage le gain avec Amazon, qui prend sa commission, le distributeur numérique, qui prend une commission aussi et l’auteur. Il ne reste probablement pas grand-chose. Alors se mettre dans l’abonnement Kindle et réduire encore la part de l’auteur ? C’est une décision difficile.
Certes l’auteur obtiendrait plus de visibilité, et générerait très certainement plus de ventes avec un prix plus attractif, et bien sûr un tas de pages lues si le livre était dans l’abonnement Kindle. Mais sa rémunération serait divisée par combien ? Il faudrait peut-être vendre quatre fois plus d’exemplaires pour qu’il atteigne la même rémunération. Et il y a encore un argument qui fait qu’à mon avis, les maisons d’édition ne jouent pas le jeu de la révolution numérique : elles veulent rester solidaires des libraires, qui sont ceux qui lèvent le plus la voix contre Amazon.
Les librairies
Il a plus de 3200 librairies en France, et il y a une sorte d’accord tacite entre les librairies et les maisons d’édition. Les maisons d’édition ne vendent pas en direct aux lecteurs par exemple, mis à part les plus récentes et les plus modernes, comme les éditions Bookmark, ou Black Ink et d’autres encore. Mais ces maisons d’édition ont démarré sans être disponibles en librairie, sans dispositif de distribution ou de diffusion. Il fallait bien qu’elles vendent, donc elles ont mis en place des moyens pour toucher leurs lecteurs.
Mais les autres maisons d’édition qui sont déjà installées depuis des dizaines d’années ? Elles ont cet accord tacite, qui dit qu’elles ne vont pas vendre en direct aux lecteurs. Je ne sais pas si tu te souviens, mais Bragelonne faisait à un moment de la vente en directe aux lecteurs à ses débuts. Ils ont arrêté. Ils vendent uniquement des ebooks en direct sur leur site à présent. Est-ce parce que ce n’était pas rentable de vendre en direct aux clients, ou est-ce parce que ça a permis d’améliorer leurs relations avec les libraires ?
Car oui, si une maison d’édition vend en direct ses titres à ses lecteurs, elle entre en concurrence avec les libraires. Alors avec le prix unique du livre en France, il n’y a pas de problèmes de prix, peu importe où le lecteur achète son livre, il sera au même prix. Mais ça fait quand même de la concurrence pour les libraires. Donc je pense que la solidarité vis-à-vis des librairies est un autre argument qui pousse les maisons d’édition à ne pas s’aligner en France, de peur de faire un tollé, ou de s’aliéner les libraires, qui sont leurs commerciaux. Ils sont le point de vente. Ils sont très importants dans la chaîne du livre.
Revenons à Amazon
Voilà pourquoi en France il y a ce vide des maisons d’édition sur le top 100 et voilà pourquoi les auteurs indépendants ont une belle place dans le classement Amazon, comparé aux marchés US et UK. Si tu vas sur amazon.com par exemple tu pourras trouver la page Amazon Charts qui te récapitule chaque semaine le top 20 des livres les plus vendus et plus lus de la semaine. Ce n’est pas une page qu’on a en France donc ne cherche pas à trouver l’équivalent chez nous.
Nous avons un classement qui se met à jour toutes les heures, c’est un top 100, et nous n’avons pas de page qui nous met les tendances sur une semaine. Donc par exemple je regarde le top de la semaine aux États-Unis, et je n’ai quasiment que des livres de maisons d’édition sous les yeux.
Donc ça c’est vraiment une différence majeure qu’on a avec les marchés étrangers et probablement qu’à l’avenir ça va changer, que les maisons d’édition finiront par s’insérer pleinement dans le marché numérique et qu’il y aura une véritable révolution du top 100 après ça. Mais je voulais te donner un peu cette perspective, et que tu réalises que la visibilité qu’on a, en tant qu’auteur indépendant, sur le marché français, c’est quelque chose qu’au final, tous les autres marchés peuvent nous envier.
Mais c’est aussi une force des marchés étrangers, et c’est aussi je pense ce qui fait qu’ils ont autant d’avance sur nous dans l’autoédition : ils sont en compétition avec des livres de maisons d’édition au quotidien. Ils ont dû rattraper toutes les années d’expérience des maisons d’édition pour se hisser à ce niveau et espérer les concurrencer. Et c’est exactement ce qu’on doit faire en France si on ne veut pas être noyé quand les maisons d’édition changeront leur politique et investiront le top 100.
On voit déjà qu’il y a des partenariats maintenant entre Prime Reading et certaines maisons d’édition. Il y a des maisons qui ont commencé à utiliser l’abonnement Kindle. Donc le règne des autoédités sur le top 100 est de plus en plus menacé. Et on ne doit pas en avoir peur, ça doit juste nous inciter à faire d’autant mieux et à continuer de progresser et d’apprendre.
Nous avons une longueur d’avance sur les maisons d’édition. Nous avons a appris à tester nos résumés, nos couvertures et surtout à utiliser les outils de KDP et d’Amazon, que les maisons d’édition n’utilisent pas forcément. Donc pas de panique, mais continuons de progresser.
Alors, ce top 100 ?
Mais revenons à ce fameux top 100. Quand on publie un livre en tant qu’autoédité, on a souvent les yeux rivés sur le classement en espérant aller le plus haut possible. Mais pourquoi ? En fait, grimper dans le classement global n’a de l’intérêt que si on atteint les trois premières places, et idéalement la première, qui a beaucoup plus de visibilité que toutes les autres. Le reste du classement, entre la 4e et la 99e place, n’a pas vraiment d’importance.
C’est beaucoup plus important que tu sois numéro 1 de ta catégorie, donc de ton genre littéraire, et là tu auras beaucoup de visibilité, plutôt que tu gagnes 5 places dans le top 100 et que tu sois 25e au lieu de 30e par exemple.
Les lecteurs regardent-ils le classement Amazon ?
Faisons tomber un mythe : les lecteurs ne regardent pas la page du classement Amazon. Dans leur vaste majorité, les lecteurs ne savent même pas qu’il existe un top 100. Sur smartphone, ce n’est pas un classement facilement accessible. Peu de personnes achètent leur ebook sur PC. L’application Kindle ne met pas en avant le classement non plus.
La liseuse le fait, mais à travers des encarts où tu ne vois que les deux ou trois premiers du classement en fonction de la liseuse que tu possèdes. Et si ensuite tu surfes dans le store dans une catégorie en particulier, tu vas retrouver le top des ventes de ta catégorie.
Du coup, si tu es premier de ta catégorie, tu es déjà mis en avant auprès de ta cible et tu n’as pas besoin de grimper plus haut dans le classement global. Tu as touché ta cible, c’était exactement ce tu que tu devais faire. Aller au-delà, c’est toucher des gens qui ne sont pas dans ta cible, et c’est potentiellement dangereux pour ta note et tes commentaires, parce que ce livre ne leur était pas destiné en premier lieu. Il y a des chances qu’ils ne l’aiment pas.
Donc le top 100 est-il vraiment important ? Oui pour les places 1 à 3, qui ont des encarts visibles sur les pages d’accueil des applications, des Kindle, etc. Non pour la suite du classement.
Le top 100 a-t-il un impact sur les ventes ?
À part pour les places 1 à 3, qui, du fait de la visibilité que ça leur octroie, génèrent de nouvelles ventes, normalement c’est le contraire. Ce sont tes ventes qui ont un impact sur le classement. Ce sont les points que tu engranges qui te font monter dans le classement, pas l’inverse.
Donc non, le classement n’a pas d’impact sur tes ventes, à part à nouveau si tu es dans le top 3 qui est visible un peu partout. Mais entre être 25 ou 75e ça n’a pas d’impact. Ce qui a de l’impact, c’est ton classement de catégorie, qui est plus regardé que le classement global d’Amazon, mais qui encore une fois n’est pas très accessible. Donc là aussi les trois premiers ont beaucoup plus de visibilité que les autres.
Parce que la question qu’on se posait c’est « cette page du top 100 reçoit-elle du trafic de lecteurs ? » et la réponse est « pas vraiment ». Alors je ne peux pas suivre le trafic des pages Amazon, parce que je ne travaille pas chez Amazon. Mais j’ai interrogé pas mal de lecteurs et je leur demande souvent est-ce qu’ils consultent cette page. La plupart du temps ils ne savent même pas qu’elle existe.
Ils consultent probablement le top de la catégorie qu’ils lisent parce qu’elle est mise parfois en avant sur leur liseuse, mais pas systématiquement. Amazon préfère proposer des recommandations en fonction de l’historique de lecture de l’utilisateur, ce qui est complètement normal.
Le top 100 Amazon est-il utile ?
Du coup, oui ce top 100 est utile, plutôt pour les auteurs qui ont envie de voir jusqu’où ils grimpent. Mais les lecteurs s’en fichent. Et en termes de visibilité, il vaut beaucoup mieux se concentrer sur sa catégorie, ses publicités et sa communauté, que de rafraîchir le classement plusieurs par jour pour voir si on a bougé. Je comprends que ce soit un indicateur des ventes et que tu veuilles l’utiliser pour te comparer pour voir si tu vends mieux ce jour-là que d’autres.
Mais en fait c’est beaucoup plus complexe que ça. Les autres, ils ont peut-être énormément vendu les cinq jours précédents, et ils vendent peu ce jour-là, mais comme ils ont engrangé les ventes précédentes, ils ont plus de points que toi, à cause de la manière dont fonctionne le classement. Donc ce n’est pas un indicateur fiable de si tu vends plus ou non.
Si on avait un classement comme celui qu’ils ont fait aux USA et qui là est vraiment utile pour les lecteurs, ça montre les tendances de la semaine, qu’est-ce que les gens lisent cette semaine… Et c’est un top 20, pas un top 100 qui est un peu trop long, et en plus y a d’autres indications sur ce top qui donne envie de cliquer ou non sur les livres. Il est esthétique le top aux US, ce n’est pas une suite de titres comme en France.
Ils ont séparé les fictions des non-fictions, ils ont changé l’affichage. Tu as les plus lus et les plus vendus qui sont dans deux classements séparés. Tu as des mentions comme « conversation starter » qui indique que les lecteurs après avoir lu ce livre ont beaucoup plus commenté que sur d’autres titres. Tu as la mention « impossible de s’arrêter », parce que c’est un livre que les gens ont lu plus vite que d’autres.
Tu as ce genre d’indications qui sont hyper intéressantes pour le lecteur, parce que du coup ils ont commencé à développer ce classement pour le lecteur. Ils indiquent aussi depuis combien de semaines le titre est dans le top 20, c’est hyper intéressant aussi.
Mais pour l’instant en France, le classement est designé autrement et n’a pas d’intérêt pour le lecteur. Il y a tout mélangé, fiction et non fiction, parfois même on a des cartes Pokemon dans le lot. Il n’y a pas d’indications spécifiques intéressantes. Un lecteur est perdu avec ce classement. Il est beaucoup plus intéressant pour lui de suivre les recommandations que lui propose Kindle, ou d’aller directement dans sa catégorie. D’ailleurs, réfléchis à ta manière de consommer des livres. Quand tu choisis, est-ce que tu vas regarder le top 100 Kindle pour déterminer ton choix ?
Donc ce classement, qui fait s’arracher les cheveux de plus d’un auteur je pense, il est beau, il est joli et je comprends qu’on tire de la fierté à regarder jusqu’où on est montés, et à voir si c’était mieux que la dernière fois. Mais en vrai il y a des tas de biais, ce n’est pas comparable. Si la dernière fois tu étais 25e par exemple, et que cette fois tu es 20e, prends le win, n’hésite pas.
Mais ça ne veut pas dire que ton livre marche mieux cette fois, peut-être que tu as atteint cette place en faisant moins de ventes. C’est en fonction de la période sur laquelle tu as lancé ton livre. Il y a trop de paramètres qui entrent en ligne de compte pour que ce soit fiable.
Le classement des US est beaucoup mieux pensé, beaucoup plus abouti et beaucoup plus intéressant pour le lecteur. J’espère qu’un jour on aura la même chose en France, mais pour l’instant notre classement, il ne vaut pas grand-chose honnêtement. Bien sûr sois fier quand tu atteins le top, je suis très contente quand j’atteins le top et j’y vois une forme d’objectif atteint.
Mais c’est stupide de ma part, au final ce qui compte ce n’est pas le classement, c’est déjà que mon livre plaise aux lecteurs, ensuite ce sont les ventes, et le classement finalement, à part ce fameux top 3 qui gagne en visibilité par rapport aux autres, et le numéro 1 qui gagne beaucoup plus de visibilité que tous les autres, franchement c’est des paillettes le classement. Donc ne te focalise pas dessus, ça n’en vaut pas la peine et les lecteurs ne surfent pas sur cette page.
Concentre-toi sur ton livre, sur le fait de produire un contenu intéressant pour tes lecteurs, sur ton marketing et bien sûr jette un œil de temps en temps parce que ça fait plaisir, mais ne te fais pas une maladie de ce classement, ça n’en vaut vraiment pas la peine. Il n’est pas important pour les lecteurs. C’est vraiment ce qu’il faut retenir à l’heure actuelle. Et peut-être qu’un jour il le deviendra si on bascule sur les mêmes changements que sur amazon.com, mais je ne pense pas que ça arrive demain.