Mon salaire écrivain : bilan des 6 premiers mois

Petit point de contexte sur la mise en avant de mon salaire d’écrivain

Il y a sept mois, fin juin 2018, je terminais ma dernière journée de travail dans mon emploi de salariée. Je devenais écrivain à temps plein.

Il y a six mois, le 2 août 2018, je publiais mon premier roman.

Je m’étais donnée jusqu’au 1er janvier 2019 pour m’en sortir financièrement et pouvoir vivre de mes romans, sinon je retournais à la vie de salariée. Au 31 août 2018, j’avais déjà réussi à obtenir les revenus que j’espérais. J’espérais gagner 1 500 euros net par mois, j’avais éliminé toutes les dépenses superflues et je savais qu’avec 1 500 euros net par mois, je pouvais m’en sortir. Dès le premier mois, j’ai dépassé ce seuil.

Nous voilà en février, j’ai donc pu compiler 6 mois de chiffres, d’anecdotes, de faits divers, pour vous dresser un bilan et vous faire part des changements qui se sont produits en six mois. Je ne doute pas que les six prochains mois seront tout aussi riches en projets, aventures et statistiques (comme j’aime les chiffres, il y en aura forcément !) mais ce sera l’occasion d’un autre article.
Pour aujourd’hui, on se concentre sur ce qu’il s’est passé ces 6-7 derniers mois. Je vous ai préparé quelques visuels, histoire que ce soit plus sympa 🙂 !

Quelques chiffres sur l’autoédition mais pas que…

Parlons donc chiffres ! Qu’y a-t-il eu en six mois ?

Combien gagne un écrivain ? Bilan des ventes !

Et concernant les ventes et les revenus ? Alors là, vous allez être servis !

Commençons par les ventes :

Et du coup, si on veut calculer combien de fois mon livre a été lu (sans parler des prêts sur lesquels je ne peux obtenir aucun chiffre), il faut diviser le nombre de pages lues dans l’abonnement par 500 (mes livres font environ 500 pages selon les critères Kindle de pages lues) et nous arrivons à 5 530 livres lus intégralement de début août à fin janvier. Evidemment c’est une extrapolation, si ça se trouve des gens ont lu les dix premiers pages et se sont arrêtés mais bon il faut bien spéculer sur quelque chose 🙂

Du coup, entre les ventes et les livres lus dans l’abonnement, on approche des 10 000 exemplaires lus, on atteint 9 341 exemplaires ! (Au moment où j’écris cet article, les 10 000 exemplaires ont été atteints mais comme dans ce récap je compte uniquement jusqu’à fin janvier… vous avez compris l’idée !)

Mon salaire écrivain

Qu’en est-il des revenus ?

Et ces revenus ont augmenté petit à petit, je n’ai connu qu’une baisse en janvier, dû au fait que je n’avais pas publié depuis deux mois. Les revenus de février s’annoncent en hausse et avec le challenge un peu fou que je me suis fixée (publier un livre par mois), j’ai hâte de voir les répercussions sur les ventes (et de vous les partager bien sûr !).

Tout ça n’aurait pas été possible sans les lecteurs. Merci infiniment à vous, merci pour vos mots d’encouragement, sans vous rien de tout ça n’existe. Merci également aux auteurs qui m’écrivent, me partagent leurs doutes, me conseillent et contribuent à mon équilibre.

Je parle d’équilibre mental, hein. Parce qu’au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, je suis un petit peu tarée… un TOUT petit peu. D’ailleurs, petit guide mon état mental de ces six mois !

Ainsi s’achève ce bilan de ces six premiers mois en autoédition. 

Je n’ai pas pu tout vous dire, je n’ai pas pu vous parler des merveilleuses rencontres que j’ai faites avec des auteurs bourrés de talents, des personnes humaines incroyablement bienveillantes et des lecteurs tout simplement géniallissimes (et non le dictionnaire ne connaît pas ce mot et on s’en fiche). 

J’ai beau dire que je ne supporte pas les gens, ce que je veux surtout dire par là, c’est que je n’aime pas la foule ! Mais rencontrer une personne en-tête-à-tête et avoir le temps d’apprendre à se connaître, ça, j’adore ! J’ai eu la chance au cours de ces six derniers mois d’interviewer des auteurs et d’apprendre à mieux les connaître, de rencontrer des lecteurs et d’échanger de longs emails avec tous un tas de personnes. Je crois qu’on ne sait jamais d’où viennent vraiment les idées pour écrire. Je pense que c’est le monde et les gens qui nous nourrissent. 

Alors à vous tous : merci. Merci pour ces six mois magnifiques. Merci car je peux continuer de faire ce que j’aime, tous les jours et si ça continue comme ça, je ne suis pas prête d’arrêter. Merci car je ne vais pas retourner au salariat (et mes futurs employeurs vous remercient aussi parce que je ne suis pas facile à gérer comme salariée !), merci parce que je vis mon rêve, cette vie que j’ai toujours imaginée.

À toi, auteur, merci.
À toi, lecteur, merci.
À vous tous, merci.

C’était six mois magiques. Je compte bien faire en sorte avec votre aide, que les six prochains le soient tout autant.

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