
Bien se lancer dans l'écriture d'un livre
Découvre les sept habitudes pour se lancer dans l’écriture d’un livre et qui te permettront de tenir bon dans la durée.
Écrire un roman n’est pas une tâche facile : il faut s’organiser, prévoir une trame et surtout ça prend du temps, ce qui fait qu’au bout de trois semaines, on a parfois envie de laisser tomber sa parfaite organisation et d’abandonner son projet, avant d’y revenir plus tard en se disant “mais pourquoi j’ai laissé tomber ?”, de recommencer le même cycle, et de lâcher encore une fois.
Pourtant pour bien se lancer dans l’écriture d’un livre, on met les meilleures chances de son côté en écrivant régulièrement :
- On entraine son “muscle” de l’écriture
- On progresse de manière constante
- On en fait une habitude
Passons en revue sept habitudes qui te permettront de tenir bon dans la durée, et surtout d’être plus serein dans ta journée en sachant que tu as accompli le plus important pour ton projet : écrire.
C'est la première chose que tu fais le matin
Je suis adepte du Miracle Morning, une méthode pour avancer sur ses projets quand on a un job à côté, et surtout pour prendre soin de soi. Comme tout le monde, je le fais un petit peu à ma sauce et je le mixe avec The One Thing, une méthode qui t’explique que tu dois faire la chose la plus importante pour toi en premier dans ta journée.
Du coup, la première tâche professionnelle que j’exécute dans ma journée, c’est écrire. Et depuis que je fais ça, mon rythme d’écriture n’a jamais été aussi régulier, je vais au bout de mes romans et surtout, je me rappelle parfaitement du temps où j’avais un CDI, du sentiment de “soulagement” que j’avais en allant bosser, parce que j’avais déjà fait ce qui était le plus important pour moi : écrire.
J’étais beaucoup moins stressée pendant le reste de ma journée.
Coupe ton roman au milieu d'un dialogue ou d'une action
C’est tout bête, mais c’est beaucoup plus facile de se lancer dans l’écriture quand on a coupé la scène… au milieu d’un dialogue, ou carrément d’une action ! Comme ça, quand tu reviens sur ton manuscrit le lendemain matin, la tête encore dans le coltard, ton café à côté du PC, tu es déjà prêt, tu sais sur quoi tu vas écrire puisque tu t’es laissée toi-même en plein suspense. Il est facile de rebondir sur une ligne de dialogue quand on écrit, ou de poursuivre une scène d’action.
Accompagne ton écriture d'une boisson agréable, ou de nourriture agréable
Attention, je ne dis pas que ce conseil est bon pour ta santé physique ou ta balance, à moins que comme moi, tu passes ta journée à boire de la tisane en ce moment. Mais il est important que tu associes ta séance d’écriture à quelque chose de plaisant.
Et l’une de ces choses plaisantes peut-être une boisson agréable, ou une pâtisserie que tu apprécies beaucoup. Si tu vas écrire à l’extérieur, dans un café, avant d’aller travailler, ça peut très bien être ton café du matin. L’association “moment de plaisir” à “moment d’écriture” te motivera à y retourner tous les jours, sans faiblir, même si tu es un peu fatiguée.

Découpe l'écriture de ton roman en plus petits tronçons
Un roman c’est long à écrire. On parle de quelque chose comme 70 000 à 150 000 mots. On ne les écrit pas en une seule journée, et selon ton rythme d’écriture, tu peux mettre un mois, six mois, un an à l’écrire. C’est un engagement très long à tenir, de se dire qu’on va écrire chaque jour, pendant un an, un certain nombre de mots.
Mais si c’est ton projet de rêve et que tu en as vraiment envie, tu peux le faire.
Plutôt que de voir le livre dans son ensemble à chaque fois que tu t’assois pour écrire, fixe-toi un quota : un quota quotidien, un quota hebdomadaire, un quota mensuel… plein de petits quotas de mots, par exemple 500 mots par jour, et félicite-toi quand tu les atteins. 500 mots ça paraît beaucoup plus atteignable que 100 000, non ? Alors découpe ton roman en petits tronçons.
Se récompenser quand on atteint un jalon
Et quand ton tronçon est atteint, ou que tu as atteint un jalon, récompense-toi. Fais-toi plaisir ! Dis-toi que si cette semaine tu réussis ton quota d’écriture, tu vas t’offrir un chocolat viennois starbucks (hihihi), ou quoi que ce soit qui te fasse plaisir. Peut-être que tu vas t’acheter ce livre qui te faisait super envie, ou une formation qui te faisait de l’œil. Se récompenser, pour entretenir son envie d’avancer, c’est aussi important ! Pour ma part, je me récompense souvent avec une balade de chiens, ou une séance de sport, au quotidien.
Quand j’ai atteint un certain jalon dans ma journée, hop je me lève, je m’arrête de travailler et je vais profiter de mes animaux. Mais tu peux te récompenser de manière hebdomadaire, mensuelle… c’est ton choix, en fonction de ton rythme ! Tout ce qui te permettra de te lancer dans l’écriture avec le sourire aux lèvres à la prochaine session.

Avoir un alpha-lecteur
Rien de tel que d’avoir quelqu’un qui atteint ton chapitre du jour avec impatience, et te le rappelle, pour avoir envie d’écrire. On écrit pour soi, bien sûr, mais aussi pour son lectorat. Est-ce que tu ne serais pas motivé et est-ce que ça ne t’aiderait pas à rester régulier si quelqu’un te réclamait la suite ? Moi, je crois que oui ! C’est ce qu’on appelle un alpha-lecteur : quelqu’un qui te lit au fur et à mesure que tu écris.
Avoir un partenaire de responsabilité
Oh oh, mais quel est donc ce gros mot dont je parle ? Un partenaire de responsabilité ? C’est une personne à qui tu confies ton ambition : écrire par exemple 500 mots par jour pendant un mois. D’abord c’est engageant : le simple fait de parler de ton objectif à quelqu’un d’autre te donne envie de ne pas décevoir cette personne. Tu n’as pas envie quand elle te posera la question, de venir lui dire “ah non finalement je n’ai pas tenu”, donc tu vas redoubler d’efforts pour atteindre ton objectif.
Et si tu choisis la bonne personne, peut-être même qu’elle te mettra des petits coups de pied au cul tous les matins en te disant “alors t’as écrit ?”. Choisis quelqu’un de constant, qui ne faiblira pas si tu lui fais les yeux du Chat Potté.